Kimbucha
« Elle a appelé son article Kimbucha, mais ce n’est pas kombucha... ? »
Oui ! Je fais tout à fait référence au fameux kombucha dont la planète se régale en ce moment. Je l’ai nommé ainsi après le lapsus (si cela en était un) d’une amie qui a très justement nommé ma petite production de kombucha – kimbucha. Superbe !
Dans cet article, je partage l’histoire de ma découverte du symbiote magique, et tout l’art de la relation avec le vivant.
Tout d’abord, ce kombucha, c’est quoi ?
C’est une boisson à base de thé sucré qui fermente à l’aide d’un symbiote (c'est dire àun scoby, qui est l’acronyme de Symbiotic Culture Of Bacteria and Yeast, soit une colonie de bactéries et de levures). Pour faire simple, le symbiote permet de transformer un thé sucré en une boisson aux nombreuses vertus fortifiantes et thérapeutiques. Il y a en a beaucoup, par exemple: pleine de probiotiques, cette boisson améliore la digestion et la vue... et je vous épargnerais le listing interminable; vous pouvez vous renseigner ou encore mieux: expérimentez!
Cette boisson est loin d'être récente. Apparemment née en 220 avant J-C en Asie du sud-est, elle était considérée comme une boisson de longévité.
Pour la petite histoire, tout commence pour moi il y a près de deux ans, avec mon amie Laetitia qui a reçu un scoby (qu’on avait nommé Bart) afin de commencer une production. On était tellement enthousiastes ; on lui avait fait une belle « maison », avec des petits mots d’amour, et beaucoup de couleurs. Bon. Ça n’avait pas super bien marché, il nous manquait quelques informations techniques, car Bart a moisi au bout d’une semaine. Raté.
Deuxième essai
Il y a quelques mois, je me baladais dans Lausanne et je suis tombée sur un petit shop tout chou: Le Valdõ. Avec des jeunes pousses, du kombucha maison etc. j’étais assez intriguée, et je suis rentrée. Adil m’a accueillie en me faisant goûter ses kombucha. C’était le coup de foudre, le symbiote me faisait de l’œil et il m’invitait à le ramener à la maison. Adil m’a offert un symbiote et j’ai essayé.
Le premier essai n’a pas marché car le scoby était un peu trop vieux, mais j’ai persévéré avec d’autres essais. Il a fallu que je comprenne quelques détails pratiques avant d’y arriver. En effet le scoby se nourrit de sucre et il lui faut aussi une base (ou "starter") pour commencer a grandir. J’ai essayé beaucoup de goûts, de temps de fermentation, d’endroits, d’influences énergétiques, de recettes...
Aujourd’hui, j’ai 3 bocaux avec des beaux symbiotes en parfaite santé qui produisent un délicieux élixir magique de santé ! Un des secrets, c’est vraiment cette relation avec le vivant. Se laisser aller dans la connexion avec ce qui est simplement.
Je m’explique.
La relation au vivant
L’écosystème du kimbucha, c’est vivant. On crée une relation avec le scoby ; on lui parle, on le ressent, on le regarde, on l’observe même, on le comprend (ou pas). Il est sensible aux vibrations, aux emplacements où il loge, à ses colocataires.
Ainsi on se met au rythme de la nature en quelque sorte, on ralentit, on se donne l’opportunité d’accepter ce qui est. On apprécie le processus, le résultat et les apprentissages. Et ça, c’est magique.
Il faut aussi dire à quel point cette merveille fait un bien fou. Je le sens dans mon corps, l’impact que cela a sur ma vitalité, sur mon fonctionnement. Un cadeau sensationnel. Autant vous dire que j’ai converti pas mal de monde. À commencer par mon copain, (qui est toujours partant pour essayer mes petites expériences), puis ma maman (qui a pris goût à produire sa petite potion magique), mon père, mon frère, ma grand-mère (qui produit aussi), et un bon nombre de mes amis.
L’idée avec ce partage, c’est de montrer à tous que l’on est capable de faire soi-même ces choses pour son bien-être, c’est simple et délicieux !