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  • Photo du rédacteurKim

Ma découverte du stråla yoga

Dernière mise à jour : 22 oct. 2018


Pardon, le stråla ? C’est quoi ?


J’ai eu la chance de le découvrir lorsque j’habitais à New-York, en 2015. C’est ma mère qui avait lu un article sur Tara Stiles dans un magazine et qui m’avait dit « Regardes, ça a l’air super. Tu pourrais aller voir quand tu seras à NYC ! ». Pas beaucoup d’informations, simplement que c’était une approche du yoga « différente ».


Anodin, à première vue, c’est drôle comme parfois on ne sait pas ce qui nous attend, et en regardant en arrière l’enchainement est juste superbe.


New-York


Me voilà partie pour la grande pomme, je commence mon stage, et il faut dire ce qui est : j’avais VRAIMENT besoin d’un espace calme, bienveillant et ressourçant. C’était une période particulière puisque c’est à ce moment-là que j’ai arrêté de me nourrir pendant plus d’une année (voir mon article sur ma rencontre avec l’anorexie).


La première fois que je me suis rendue au studio, j’étais un peu nerveuse, je m’en souviens très bien. Je voyais tous ces yogis avec leurs super leggins, leur tapis ultra colorés, tous avaient l’air super à l’aise – of course, they were practicing stråla. C’est comme un premier jour dans une nouvelle école, tout le monde sait ou quoi comment, sauf toi. C’est assez comique finalement.


Accueillie par le sourire immanquable de Mike et Tara, je rentre dans cette salle, si lumineuse, paisible, qui donne envie de respirer profondément et de se laisser bercer. C’est un peu ce que j’ai fait pendant l’heure qui a suivi : je ne comprenais pas tout ce que Tara disait, mais je me laissais porter, je faisais ce que je pouvais, comme je le pouvais.

Il faut imaginer dans ma tête : toute la salle suit le cours, et je suis seule à faire mon petit cours dans mon coin. Très drôle ! Et pourtant très agréable.


Je suis revenue chaque semaine, et très vite je pratiquais tous les matins. C’était super, ça me faisait vraiment un bien fou : prendre un temps pour soi, une fois par jour, dans le tumulte et le brouhaha de la ville qui ne dort jamais. Magique.


Deux ans plus tard


Ce n’est que deux ans plus tard, après avoir fini mes études à l’École Hôtelière de Lausanne, une magnifique renaissance de la maladie, avoir effectué un stage de 200h de professeure de yoga à Bali, beaucoup de découvertes, d’avancées et de rencontres, que je me suis rendue à Amsterdam pour un stråla teacher training de 200h. Et c’était juste incroyable.


Petite parenthèse pour mieux comprendre concernant mon premier teacher training. Il s’agissait d’ashtanga/vinyasa à Bali, une pratique beaucoup plus stricte et cadrée. Durant le stage, j’ai arrêté ma pratique personnelle du stråla yoga pour me dédier entièrement à ce qui était proposé. C’était une très belle découverte, des moments suspendus dans le temps et je remercie beaucoup tout ce que j’ai vécu et expérimenté car c’est exactement ce dont j’avais besoin à ce moment-là et ce pourquoi je suis ce que je suis aujourd’hui !


Cependant, en commençant à enseigner façon « carrée », j’éprouvais parfois la sensation d’être restreinte, dans mes mouvements, dans l’enseignement que je partageais.

Je me souviens d’une question d’une de mes professeures « qu’est-ce que vous aimez le plus dans un cours de yoga ? » j’ai répondu « qu’on me laisse explorer mon corps ». C’était tout à fait ça : j’aspirais à permettre à chacun de se découvrir, d’entrer en contact avec son intérieur et son propre maitre pour pouvoir s’abandonner à ce qu’il est vraiment, à rayonner depuis son intérieur profond.